Les mensonges du détecteur
Le big-bang des neurosciences pourrait imposer le détecteur de mensonges en Suisse, sur la scène de la procédure pénale, comme il s’y était invité sporadiquement aux Etats-Unis et en Belgique. Compte tenu de l’engouement actuel pour les neurosciences et d’une absence de conscience éthique à leurs propos, il convient de faire le point sur un instrument qui promet beaucoup et qui ne peut donner que ce qu’il détecte, à savoir, des variations physiologiques, certes toujours plus précises. Mais quant à détecter le mensonge, on en est encore loin, aussi longtemps que la nature même du mensonge restera d’abord philosophique, avant de prendre l’allure certainement trompeuse d’une réaction corporelle.
Table des matières
- 1. Les fonds baptismaux d’un positivisme universel, constant et simplificateur
- 2. Le développement du détecteur de mensonge
- 3. Le mensonge n’est pas une émotion
- 4. Pourquoi des développements insatiables ?
- 5. Les contingences du sens commun
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