Jusletter

La « Lex Duvalier »

Analyse critique de la restitution d’avoirs illicites en cas de défaillance d’Etats

  • Autor/Autorin: Alizée Lecouturier
  • Rechtsgebiete: Aussenpolitik. Internationale Beziehungen, Internationale Rechtshilfe
  • Zitiervorschlag: Alizée Lecouturier, La « Lex Duvalier », in: Jusletter 12. November 2012
Das seit 1. Februar 2011 geltende Bundesgesetz über die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte politisch exponierter Personen (RuVG) regelt die Rückerstattung von in der Schweiz gesperrten Geldern, wenn infolge des Versagens des Justizsystems im betreffenden Staat ein Rechtshilfeverfahren zu keinem Ergebnis führt. Das RuVG hat viele Vorteile und seine Effektivität kann, trotz einiger rechtlicher Mängel, nicht bestritten werden. So werden Gelder der ihrer Macht enthobenen oder zurückgetretenen Staatschefs seit dem 1. Februar 2011 zurückerstattet, sofern die Voraussetzungen der Anwendbarkeit, insbesondere die Rechtmässigkeit der Rückerstattung, vorliegen. (sk)

Table des matières

  • I. Introduction
  • II. La LRAI : analyse d'un nouvel instrument juridique
  • 1. Objectif de cette nouvelle loi
  • 2. Articulation de la LRAI
  • 2.1. Conditions d’application
  • a) Une demande d’entraide internationale préalable
  • b) Circonscription d’une notion nouvelle d’ « Etat défaillant »
  • 2.2. La procédure
  • a) Le blocage établi par le Conseil fédéral
  • b) L’intervention du Département fédéral des finances pour la confiscation
  • c) La restitution des avoirs illicites
  • d) Les voies de recours
  • e) Le suivi des fonds restitués
  • III. La LRAI : le comblement adéquat d’une lacune ?
  • 1. Avantages
  • 1.1. La confiscation sans condamnation pénale préalable du « PEP »
  • 1.2. Le renversement du fardeau de la preuve
  • 1.3. La question de la prescription
  • 1.4. Le suivi des fonds restitués
  • 2. Inconvénients
  • 2.1. Difficultés liées à l’exigence d’une demande d’entraide internationale préalable 
  • 2.2 La notion de « PEP » et d’« entourage » du chef de l'Etat
  • 2.3. La notion d’ « Etat défaillant »
  • 2.4. La possibilité d’une « solution transactionnelle »
  • 3. Insuffisances juridiques
  • 3.1. En lien avec la présomption d’innocence du « PEP » concerné
  • 3.2. En lien avec l’impossibilité d’invoquer la prescription de l’action pénale ou de la peine dans la procédure de blocage ou de confiscation
  • 3.3. En lien avec l’exclusion des tiers titulaires de droits personnels
  • 3.4. En lien avec l’admission de la rétroactivité de la LRAI
  • IV. La « Lex Duvalier », paradoxalement inapplicable a ce dernier ?
  • V. Conclusion

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